En 2024, le Conseil européen a adopté une directive visant à améliorer la sécurité alimentaire, la transparence et la cohérence dans les États membres de l’UE.
Cette directive, connue sous le nom de directive européenne sur le petit-déjeuner 2024/1438, vise à réglementer la composition, l’ étiquetage, la présentation et la commercialisation de produits spécifiques. Voici tout ce que vous devez savoir sur la directive.
Au début de l’année 2024, le Conseil et les représentants du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire visant à renforcer les exigences en matière d’information des consommateurs pour le miel, les confitures de fruits, les jus de fruits et le lait déshydraté.
La directive vise à améliorer la transparence pour les aliments dits « petits-déjeuners », en aidant les consommateurs à mieux comprendre ce qu’ils consomment. En mettant en œuvre cette directive, le Conseil européen entend aider les utilisateurs finaux à prendre des décisions éclairées en fonction de la composition du produit et à lutter contre la fraude alimentaire.
Quel sera l’impact sur le miel de la directive sur les produits de petit-déjeuner ?
Les producteurs de miel doivent désormais indiquer les pays d’origine sur l’étiquette. Si un miel est constitué d’un mélange de miels provenant de différents pays d’origine, ces pays doivent être affichés par ordre décroissant en fonction du pourcentage de chaque origine. Les États membres de l’UE auront la possibilité d’exiger des pourcentages pour les quatre plus grandes parties du mélange, mais seulement lorsqu’elles représentent plus de 50 % du total. En outre, les colégislateurs ont autorisé la Commission à établir des méthodes d’analyse normalisées pour détecter le miel frelaté avec du sucre, une approche cohérente pour retracer l’origine du miel et des critères pour s’assurer que le miel n’est pas vendu surchauffé aux consommateurs.
Pour les colis de moins de 30 grammes, les noms des pays d’origine peuvent être remplacés par un code ISO à deux lettres. Ce changement s’inscrit dans le cadre d’un effort visant à lutter contre la fraude liée au miel. En outre, une plate-forme d’exportation spécifique aidera la Commission à mettre au point des méthodes permettant de détecter toute altération du miel et à renforcer les contrôles.
Quel sera l’impact sur les jus de fruits de la directive sur les petits déjeuners ?
En réponse à la demande accrue d’options à faible teneur en sucre, la nouvelle directive introduit trois catégories :
- jus de fruits à teneur réduite en sucre
- jus de fruit à teneur réduite en sucre à base de concentré
- jus de fruits concentré à teneur réduite en sucre.
De plus, les producteurs auront la possibilité d’étiqueter leurs produits comme des jus de fruits contenant uniquement des sucres naturels, comme le fructose. Bien que cette mesure n’inclue pas d’aides visuelles, comme celles que l’on trouve dans les directives japonaises, elle est conçue pour garantir que les consommateurs disposent d’informations claires sur les produits de jus de fruits qu’ils achètent.
Quel sera l’impact sur les confitures de la directive sur les petits déjeuners ?
Faisant écho aux changements pour les jus de fruits, la directive répond à la demande croissante des consommateurs pour des produits contenant plus de fruits naturels et moins de sucre, et permet aux individus de faire des choix alimentaires plus sains.
La directive spécifie une augmentation de la teneur minimale en fruits requise pour les confitures et les1 confitures supplémentaires.2 Cela signifie un ajout de 100 g de fruits par kg pour les confitures, et de 50 g supplémentaires par kg pour les confitures supplémentaires. Cette modification établit également une distinction plus claire entre les deux catégories :
- La norme pour la confiture sera désormais de 450 g de fruits par kg.
- La norme pour la confiture supplémentaire sera fixée à 500 g de fruits par kg.
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Quel sera l’impact sur les produits laitiers de la directive sur les petits déjeuners ?
La directive européenne 2024/1438 présente également des mises à jour importantes pour les producteurs de lait déshydraté, en mettant l’accent sur la sécurité des consommateurs et la transparence des produits. La directive autorise les traitements à créer des produits laitiers déshydratés sans lactose. Les niveaux de lactose dans les produits laitiers peuvent être réduits, ce qui nécessite un étiquetage clair de ces changements pour sensibiliser les consommateurs. De plus, les fabricants sont autorisés à n’utiliser que des additifs alimentaires et des enzymes approuvés, ce qui garantit la normalisation et la sécurité de l’industrie. Le terme anglais « lait évaporé » sera aligné sur la norme internationale. Par conséquent, les deux termes « lait évaporé » et « lait concentré » peuvent être utilisés de manière interchangeable. Les entreprises laitières doivent adapter leurs processus de production pour assurer la conformité et tenir compte de la façon dont ces nouvelles catégories peuvent affecter la perception de leurs produits par les consommateurs.
Assurer la conformité : comment Videojet peut-il vous aider ?
La directive européenne sur les produits de petits déjeuners exige une préparation méticuleuse et de la prévoyance, en particulier dans l’intégration d’imprimantes et de lasers pour un étiquetage et une impression conforme des emballages. Des ajustements peuvent être nécessaires, tels que l’attribution de zones spécifiques pour le marquage sur le produit, l’adaptation des couleurs d’arrière-plan et la sélection d’une imprimante ou d’une technologie laser appropriée pour le matériau et la chaîne de production.
La directive sur les petits déjeuners a un impact sur trois domaines clés de l’information destinée aux consommateurs :
Les détails préimprimés (statiques) sur l’emballage ou les étiquettes font référence au contenu fixe qui est imprimé directement sur l’emballage du produit ou aux étiquettes apposées qui restent cohérentes dans toutes les unités d’un produit particulier.
Codes variables tels que les dates de péremption, les pourcentages de contenu ou les listes d’ingrédients qui fournissent des informations spécifiques sur des unités de produits ou des lots individuels.
Les QR codes sur les emballages ou les étiquettes sont devenus un moyen innovant pour les marques de se connecter avec les consommateurs en fournissant un pont entre les produits physiques et le contenu numérique. Ces codes 2D scannables, qui se rencontrent parfois, peuvent diriger les utilisateurs vers une URL spécifique où ils peuvent accéder à un large éventail d’informations sur les ingrédients et les produits.
Comme la directive introduit des normes précises pour l’étiquetage des produits, Videojet propose plusieurs technologies d’impression sur le miel, les jus de fruits, les confitures de fruits et le lait déshydraté, soit pour le contenu variable, soit pour les QR codes. Il est important de choisir celui qui convient le mieux en fonction de vos besoins et de vos capacités.
Un certain nombre de technologies sont possibles, notamment :
- Emballage primaire:
- Emballage secondaire:
- Emballage tertiaire
Notre équipe d’experts est prête à vous aider à trouver les solutions techniques et rentables les plus efficaces. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions. Nous sommes là pour vous aider à chaque étape du processus.
Sources:
1 La confiture est un mélange, amené à une consistance gélifiée appropriée, de sucres, de pulpe et/ou de purée d’une ou plusieurs sortes de fruits et d’eau. Cependant, la confiture d’agrumes peut être obtenue à partir du fruit entier, coupé en lanières et/ou en tranches.
2 La confiture supplémentaire est un mélange, amené à une consistance gélifiée appropriée, de sucres, de la pulpe non concentrée d’un ou de plusieurs types de fruits et d’eau.
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